Marc-Alban Renaud-Dulaurier
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Qu’est-ce que l’agroécologie ?
L’agroécologie peut se définir comme la branche agricole de la permaculture. À l’instar de cette dernière, elle porte dans ses fondements l’objectif de s’inspirer du vivant en copiant ses mécanismes issus de l’évolution qui sont, par définition, résilients aux changements, efficaces et productifs.
De plus, la nature nous montre sa capacité à produire énormément de biomasse, comme par exemple, la forêt ou une prairie. Contrairement à l’agriculture industrielle qui utilise beaucoup d’intrants (souvent d’origine artificielle, chimique, et polluante) pour produire.
Pourquoi l’agroécologie ?
L’agroécologie est un outil majeur dans la transition énergétique.
En effet, comme le démontre Initiative 4 pour 1000, il est possible de lutter contre les gaz à effet de serre (comme le CO2). Ceci, en utilisant la capacité naturelle des plantes à les absorber dans de grandes proportions en le stockant dans les sols.
“Cette initiative vise à montrer que l’agriculture, et en particulier les sols agricoles, joue un rôle crucial pour la sécurité alimentaire et le changement climatique.
En s’appuyant sur une documentation scientifique solide, cette initiative invite donc tous les partenaires à faire connaître ou à mettre en place des actions concrètes sur le stockage du carbone dans les sols et le type de pratique pour y parvenir (agroécologie agroforesterie agriculture de conservation de gestion des paysages…).
L’objectif est d’inciter les acteurs à s’engager dans une transition vers une agriculture productive résiliente fondée sur une gestion adaptée des terres et des sols créatrice d’emploi et de revenus et ainsi porteuse de développement durable.” Cf 4 p1000. Org.
L’agroécologie a compris qu’il était préférable d’utiliser les forces de la nature plutôt que de lutter contre elle. Ceci explique pourquoi elle favoriser la biodiversité dans son ensemble.
Dans les zones agricoles conduites de cette manière, nous observons une réintroduction des haies bocagères, des arbres, des nichoirs, de zones humides. Cela a pour effet d’augmenter la biodiversité dans de grandes proportions et, de ce fait, d’éviter des problèmes de ravageur et/ou de maladie récurrents.
L’agroécologie a d’autres intérêts écologiques. Il a été démontré, que dans ce type de parcelle l’érosion des sols n’a plus lieu, que la pollution au nitrate est plus faible et que, l’utilisation de produit phytosanitaire est fortement diminuée.
Quelle évolution ?
Attirés par la baisse des charges engendrés par la baisse l’utilisation d’outil de travail du sol ainsi que la baisse l’utilisation de produits phytosanitaires de plus en plus l’agriculteurs se tournent vers ces pratiques.
L’agriculture biologique est favorisée par l’agroécologie. Il a été démontré par plusieurs études scientifiques une baisse de 70 % de la pression des adventices dès l’or qu’on arrête de travailler les sols.
Il est donc raisonnable de penser que nous allons vers une augmentation de la pratique de l’agroécologie puisqu’elle soutient la pratique de l’agriculture biologique qui, elle, est en augmentation ainsi que sa demande.
Ces dernières années, d’autres associations comme maraîchage sol vivant, pour une agriculture du vivant ou encore vers de terre production, ont développé de l’éducation populaire gratuite en utilisant l’outil YouTube. Ceci, en mettant à disposition plusieurs centaines d’heures de cours sur l’agronomie, les techniques agricoles encore de biologie végétale. Ces cours sont dispensés pour la plupart du temps par des professionnels de ces domaines. Par exemple, des agriculteurs, des chercheurs en biologie végétale, des agronomes, des scientifiques spécialisés dans leurs domaines etc…
Conclusion :
L’agroécologie semble être une solution pour demain.
Nous sommes dans une économie qui se contracte, avec un approvisionnement énergétique en baisse, l’utilisation de pesticides de plus en plus intensive, le changement climatique ainsi que l’effondrement de diversité.
Le modèle agro-industriel, va être obligé de muter ou de disparaître. Il tendra sûrement vers l’agroécologie, car, comme nous l’avons vu, bon nombre d’études scientifiques démontrent son efficacité, son adaptabilité, sa productivité, ainsi que sa résilience.